Mais d’où proviennent les fuites de chaleur de nos maisons ? A2O Performance vous répond. Avis à ceux dont les factures sont encore trop élevées : réussirez-vous à démasquer les 6 coupables ?

1 La toiture : jusqu’à – 30% des fuites !

On pense que nos toits nous protègent, ce n’est pas souvent le cas. L’été, une chaleur étouffante s’est emparée de vos pièces, et ce, sans que vous ne réussissiez à identifier clairement la provenance de ces flux thermiques, car c’est vrai, vous prenez vos précautions (aération tôt le matin, fermeture des portes en journée etc.). Ne cherchez pas plus loin : si vous n’avez pas effectué de travaux de toiture depuis un bon moment, il est fort à parier que vos problèmes se cachent dans vos combles…

L’avis d’A2O Performance : effectivement, le toit est le premier facteur qui peut tirer votre confort thermique vers le bas…et vos factures très haut. Il est à l’origine de 30% des pertes de chaleur.

Pourquoi ? Comme sa surface donne très largement à la fois vers l’extérieur et à la fois vers l’intérieur, des flux thermiques vont transiter (la chaleur monte puis s’échappe dehors très concrètement).

Pour ces raisons, les travaux d’optimisation thermique concernent souvent la toiture en priorité (en tout cas en première intervention).

2 Quand les murs sont des passoires…

Les murs arrivent en deuxième position de notre classement thermique. Ils représentent entre 20 et 25% des déperditions énergétiques.

Communément, l’isolation des murs en France est encore insuffisante : l’isolation par l’intérieur des murs est trop fine, et l’isolation par l’extérieur n’est pas assez utilisée (cette dernière étant particulièrement efficace pour augmenter les performances thermiques globale de l’habitation).

3 L’air renouvelé et les fuites

Les constructeurs ne prévoient pas toujours suffisamment les fuites d’air dans la maison. Elles résultent de la maçonnerie, des cheminées, des gaines électriques. Elles représentent environ 20% des déperditions de chaleur de votre habitat et sont donc des sources prioritaires à traiter dans le cadre de travaux énergétiques.

4 Les fenêtres et vitrages

Un constat : la qualité des fenêtres en France est bien meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était hier. Les normes de construction sont de manière générale plus exigeantes et cela se voit : elles représentent potentiellement 15% des déperditions énergétiques.

5 Les sols et planchers bas

On estime qu’il émane des planchers bas et des sols entre 7 à 10% de fuites thermiques. Les bâtiments anciens sont les plus sujets aux déperditions thermiques par les sols. Il en résulte de légers courants d’air froid et donc un manque de confort : nous augmentons alors de quelques degrés le chauffage.

6 Les ponts thermiques

Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles qui présentent naturellement une variation thermique (car la barrière isolante est rompue à cet endroit). Ce peut être par exemple le plancher intermédiaire, un linteau, un coffre de volet roulant…

Les ponts thermiques sont à l’origine d’environ 5% des déperditions thermiques.